Les morceaux de sucre font partie intégrante de notre quotidien, que ce soit pour agrémenter nos thés et cafés ou comme ingrédient phare dans certaines recettes sucrées. Cependant, combien pèse un morceau de sucre exactement, et comment cette mesure spécifique est-elle devenue si répandue ?
Nous nous pencherons sur ces questions et bien d’autres encore en détaillant la description du morceau de sucre ainsi que son poids, les types existants ou encore la relation entre le sucre et notre santé.
Sommaire
Petite histoire du morceau de sucre
Avant de parler du poids d’un morceau de sucre, il est bon de revenir à l’histoire même du sucre qui remonte à des siècles en arrière. Le mot « sucre » provient du sanskrit « sharkara » signifiant grain de sable.
Bien que découverte depuis plusieurs millénaires par les Indiens puis les Perses, la canne à sucre fut popularisée lors de sa culture en Egypte.
Aux 18ème et 19ème siècles, le sucre reste une denrée rare et onéreuse. C’est notamment grâce à l’invention du procédé d’extraction de sucre à partir de betteraves qu’il sera plus largement exploité et démocratisé.
Morceaux de sucre : une forme emblématique
Il faut attendre 1800 pour que le morceau de sucre tel qu’on le connaît aujourd’hui voie le jour. L’idée vient d’un fabricant britannique de matériel et ustensiles de cuisine qui trouve que le découpage des pains de sucre ou les gros grains de sucre sont peu pratiques et décide donc de créer une forme plus uniforme.
Poids d’un morceau de sucre
Le poids standard d’un morceau de sucre a évolué au fil du temps, avec plusieurs formats souvent exprimés en pound (livre) autrefois et désormais couramment en kilogramme (kg). Aujourd’hui, il existe deux tailles de morceaux de sucre :
- le morceau standard de 4g : c’est le plus courant et il est essentiellement utilisé pour les boissons chaudes comme le thé ou le café;
- le « demi » morceau de 2g : moins fréquent, on le trouve surtout dans les restaurants et hôtels. Il est pratique pour doser la quantité de sucre selon son goût.
Maintenant que nous savons combien pèse un morceau de sucre, parlons également des différents types de sucre qui peuvent être présents sous cette forme :
Sucres blanc et roux : quelles différences ?
Tout d’abord, il y a le sucre blanc, également appelé « sucre raffiné ». C’est certainement le type de sucre le plus répandu.
Il est obtenu par un processus de purification et d’extraction des particules colorées contenues dans la canne à sucre ou la betterave à sucre. Ce traitement lui confère une couleur blanche immaculée.
Le sucre roux, quant à lui, se caractérise par sa couleur ambrée et son goût légèrement caramélisé qui apporte une saveur particulière aux recettes culinaires. Il est moins raffiné et donc considéré comme un peu moins nocif pour la santé que le sucre blanc. Parmi les sucres roux, on remarque :
- le sucre complet : il contient encore toutes les particules colorées et a une teneur élevée en mélasse. On l’appelle aussi « rapadura »;
- le sucre semi-complet : son niveau de raffinement est intermédiaire entre le sucre blanc et le sucre complet. Il est également appelé « muscovado ».
Sucre et santé : quelles précautions prendre ?
S’il est indéniable que le sucre agrémente nos boissons et plats, et qu’il est indispensable à notre organisme pour fonctionner correctement (notamment via les glucides qui fournissent de l’énergie), une consommation excessive peut entraîner des problèmes de santé graves.
Cela inclut notamment le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires ou encore la carie dentaire.
Les recommandations nutritionnelles actuelles préconisent de limiter la consommation de sucre ajouté à maximum 100g par jour, soit l’équivalent de 25 morceaux de sucre classique (de 4 g). Pour les adeptes des thés et cafés sucrés ou amateurs de pâtisseries, il est important de garder en tête ces chiffres afin d’éviter les excès.
Alternatives au sucre : vers un équilibre alimentaire
Pour varier les plaisirs et réduire sa consommation de sucre, plusieurs alternatives existent. Parmi elles :
- Les édulcorants naturels : comme le miel, le sirop d’érable ou de fruits;
- Les sucres issus de céréales : maltose, lactose-ence ou l’amidon du riz;
- Les édulcorants artificiels : aspartame, acésulfame K, saccharine… Ils se caractérisent par une puissance sucrante bien supérieure au sucre traditionnel, mais leur impact sur la santé reste controversé.
Il s’agit là de trouver un juste milieu entre plaisir gustatif et impact nutritionnel. Ainsi, déterminer quel poids tole-rer dans notre alimentation pour le sucre – et notamment sous forme de morceaux – devrait être plus aisé.